Unprecedented covert methods on a Canadian university campus

Jan 13, 2010

Unprecedented covert methods on a Canadian university campus

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(en francais ci-bas)

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Unprecedented covert methods on a Canadian university campus

OTTAWA, January 12, 2010 – Two union grievances (teacher assistants and professors) have been filed against the University of Ottawa for extensive covert surveillance practiced between 2006 and 2008.

The violations of civil and academic workplace rights were exposed through several access to information law requests and appeals to the Information and Privacy Commissioner of Ontario. 

A detailed report and supporting evidence were made public here:
http://rancourt.academicfreedom.ca/background/reportoncovertsurveillance.html
by former physics professor Denis Rancourt who was fired in March 2009. 

The covert surveillance campaign is unprecedented on a Canadian campus.  Undergraduate student and student journalist Maureen Robinson was hired as an “agent of University Legal Counsel” and took on a false Facebook identity to infiltrate student groups, especially ones supportive of Rancourt’s activism course. 

Former University Legal Counsel Michelle Flaherty abruptly left the University at approximately the time when a covert voice recording went missing from the access to information record.  Flaherty is now a Vice Chair (judge) with the Human Rights Tribunal of Ontario.  Several high executive officers of the university were also involved; in recruiting the student spy and in receiving and using the covertly collected information. 

Rancourt’s talks about anarchism in pedagogical development were covertly recorded at conferences on other campuses (Kingston and Quebec City) and the recordings were exchanged among university high officials. 

The University’s actions were violations of legally-defined academic freedom, the labour law collective agreements with two unions, the Freedom of Information and Protection of Privacy Act, the Rules of Professional Conduct of the Law Society of Upper Canada, and accepted professional norms for journalists. 

The University also enacted an extensive cover up and has steadfastly ignored requests to investigate, including several requests which predated Rancourt’s dismissal. 

These findings are in stark contrast to President Allan Rock’s repeated statements that all due procedures were followed in Rancourt’s dismissal.  Rancourt has consistently stated that his dismissal was politically motivated.

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For more information please contact:
Denis Rancourt

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Surveillance secrète sans précédent sur un campus canadien

OTTAWA, 12 janvier 2010 – Des griefs ont été déposés auprès de deux syndicats (assistants à l'enseignement et professeurs) au sujet des méthodes de surveillance secrète utilisées par l'Université d'Ottawa entre 2006 et 2008.

Ces violations des droits civiques et du droit du travail ont été mises en lumière grâce à plusieurs demandes d'accès à l'information et appels déposés au Bureau du commissaire à l'information et à la protection de la vie privée de l'Ontario.

Un rapport détaillé ainsi que les documents à l'appui ont été publiés sur la page suivante:
http://rancourt.academicfreedom.ca/background/reportoncovertsurveillance...
par l'ancien professeur de physique Denis Rancourt, congédié en mars 2009.

Cette surveillance secrète sur un campus canadien est sans précédent. Une étudiante de premier cycle et membre d'un journal étudiant, Maureen Robinson, a été embauchée comme "agente du conseiller juridique de l'Université" et s'est munie d'une fausse identité Facebook pour infiltrer des groupes étudiants, en particulier le groupe appuyant le cours de militantisme de Rancourt.

L'ancienne conseillère juridique de l'Université, Michelle Flaherty, a soudainement quitté ses fonctions au moment où un enregistrement secret a été omis dans les documents obtenus sous la Loi sur l'accès à l'information. Flaherty est aujourd'hui vice-présidente (juge) du Tribunal des droits de la personne de l'Ontario. Plusieurs membres de la haute administration universitaire ont aussi participé au recrutement de l'étudiante espionne et se sont servis de l'information obtenue secrètement.

Des conférences du professeur Rancourt portant sur l'anarchisme dans le développement pédagogique ont été enregistrées secrètement (à Kingston et à Québec) et ces enregistrements ont été diffusés au sein de la haute administration universitaire.

Les actions de l'Universités contreviennent à la définition légale de la liberté universitaire, aux conventions collectives de deux de ses syndicats, à la Loi sur l'accès à l'information et la protection de la vie privée, aux règles de conduite professionnelle du Barreau du Haut-Canada et aux normes de déontologie acceptées par les journalistes.

L'Université a aussi mis tout en oeuvre pour dissimuler ces actions, ignorant de multiple demandes d'enquête, certaines précédant le renvoi du professeur Rancourt.

Cette découverte contraste avec les déclarations du recteur Allan Rock, qui affirmait que le congédiement du professeur Rancourt avait été réalisé en bonne et due forme. M. Rancourt a affirmé à plusieurs reprises que son renvoi était basé sur des motifs politiques.

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Pour plus d'informations SVP contactez:
Denis Rancourt