Extraits traduit au sujet de George Poitras
Extraits traduit au sujet de George Poitras
Extrait et traduit de: "Climate camp targets BP oil plan" (BBC):
“Dans une communauté de 1,200 personnes, nous en avons enterré 100 depuis 2000. Ce n’est pas une exagération. Notre communauté est en perpétuel état de deuil.”
Après deux ans au front de la bataille autochtone et environnementale contre le développement des sables bitumineux, Poitras, qui a maintenant 46 ans, a discrètement quitté son emploi avec les Cris Mikisew il y a un mois. Il affirme que les compagnies pétrolières se sont plaintes à son conseil de bande au sujet de son activisme environnemental et il a démissionné après avoir été avisé de ne pas parler aux médias.
“J’ai décidé de quitter les Mikisew car je ne pouvais rester dans une situation où je ne pouvais parler librement.”
Nous en sommes venus à nommer les sables bitumineux “pétrole sanglant”.
Nous croyons que l’extraction de pétrole des sables bitumineux canadiens a un impact dévastateur sur nos peuples autochtones. Cette année, une étude a confirmé qu’il y a des quantités élevées de cancers rares et variés parmi les résidents autochtones qui habitent directement en aval des exploitations pétrolières. La contamination de l’eau, neige, végétation, gibier et poissons a connue une croissance exponentielle dans les cinq dernières années. Toutefois, cette évidence n’est jamais reconnue par les gouvernements de l’Alberta et du Canada, ou par les compagnies pétrolières investissant dans les sables bitumineux dont la promotion globale vante la “viabilité écologique”.
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Depuis 2006, nos vies ont été dépensées à tenter de rendre les pétrolières et les gouvernements responsables et redevables pour leur obsession à exploiter les ressources de nos habitats traditionnels, un défi souvent comparé à celui de ‘David contre Goliath’.
Notre communauté a demandé, sans succès, un moratoire sur toute approbation d’expansion de ces mégaprojets coûtant des milliards. Nous avons eu l’appui de médecins, ex-politiciens, conseils autochtones, et de provinces entières pour ce moratoire. Mais notre demande n’est jamais prise en considération.
Les sables bitumineux de l’Alberta sont maintenant sujets de trois actions en justice entreprises par des gouvernements autochtones contre le gouvernement de l’Alberta pour ne pas avoir consulté avec les communautés indigènes avant de procéder à cette exploitation qui a été nommée le projet “le plus destructeur sur terre”.